Au début du 20e siècle, l’école Europe rassemblait des élèves représentant chacune une nation porteuse de sa propre histoire et ambition : Allemagne, France, Royaume-Uni, Autriche-Hongrie, Russie et Italie. Dans un décor empreint de tension lors d’une belle journée de printemps, l’Allemagne découvre dans son casier une note énigmatique, annonçant le début d’un jeu aux enjeux internationaux. Pour démêler ce mystère, elle plonge dans le souvenir de ses succès économiques et industriels, et repense aux alliances stratégiques nouées au fil des ans, où 'suivis' et 'désabonnements' sur ses réseaux sociaux avaient instauré une atmosphère de défiance. Consciente de la nécessité de prudence, l’Allemagne décide de consulter ses alliés avant de prendre une décision.
De l’autre côté du couloir, la France et la Russie s’engagent dans une discussion passionnée sur l’instabilité politique et les rivalités culturelles qui les entourent. Se rappelant les alliances secrètes scellées au détour de rencontres confidentielles et de stories énigmatiques, la France se remémore les événements qui, en 1904, avaient conduit à la signature de l’Entente Cordiale avec le Royaume-Uni et ensuite avec la Russie, formant ainsi un véritable front contre l’Allemagne.
Errant sur le campus, l’Italie, en quête de repères, se remémore les multiples invitations à rejoindre ces alliances et hésite sur la direction à prendre. Entre publications sur ses réalisations militaires et débats animés sur l’expansion territoriale, chaque 'like' et chaque 'commentaire' influençait ses choix futurs.
Dans la quiétude d’une bibliothèque, le Royaume-Uni, plongé dans des lectures sur l’économie et la politique, s’interroge sur l’impact de son vaste empire colonial sur le grand événement qui se prépare. Chaque retour d’expérience d’autres pays soulève de multiples interrogations sur les relations de pouvoir, reflet d’un échiquier géopolitique extrêmement sensible aux moindre faux pas.
Pendant ce temps, dans un café voisin, l’Autriche-Hongrie, une tasse de café fumant en main, étudie de vieilles cartes pour saisir les tensions internes causées par sa mosaïque ethnique. Conscient que ces divisions pouvaient être exploitées par des acteurs extérieurs, il se remémore l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, moment charnière qui avait intensifié les émotions tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières.
Après mûre réflexion individuelle, tous réalisent que leurs conflits ne sont que les reflets d’un enchevêtrement d’événements et d’intérêts interconnectés. Ils se regroupent alors dans la bibliothèque pour construire une chronologie interactive, enrichie par des recherches sur mobiles, la publication de frises historiques sur les réseaux sociaux, ainsi que des quizzes et des sondages pour tester les connaissances de chacun sur les subtilités de la situation.
Chaque code QR scanné, chaque exploration sur Google Maps, et chaque vidéo YouTube visionnée, leur révèle une nouvelle pièce du puzzle menant au déclenchement de la Première Guerre mondiale, de l’assassinat de l’archiduc aux alliances et rivalités impérieuses. Enfin, en reconstituant l’ensemble des indices, ils découvrent que la guerre trouve ses racines dans un contexte complexe et profond, où la compréhension des réseaux relationnels et des contextes historiques s’avère cruciale pour anticiper et désamorcer de futurs conflits.
Ainsi, la classe d’histoire de terminale comprend que connaître le contexte de la Première Guerre mondiale est indispensable pour décrypter les dynamiques de pouvoir actuelles et œuvrer pour un avenir plus harmonieux et coopératif.
