Objectifs
1. Saisir les concepts essentiels des théories de Lamarck et de Darwin.
2. Distinguer clairement l'approche lamarckienne de celle darwinienne.
3. Comprendre le principe de la sélection naturelle et la loi de l'usage et du désusage.
Contextualisation
Depuis toujours, les scientifiques se sont penchés sur les mécanismes qui expliquent comment les êtres vivants évoluent et s'adaptent à leur environnement. Parmi ces explications, les théories de Lamarck et de Darwin ont marqué l’histoire. Lamarck fut pionnier en suggérant que les caractères acquis durant la vie d’un individu pouvaient être transmis à sa descendance. En revanche, Darwin, par le biais de la sélection naturelle, a révolutionné notre perception de l’évolution en montrant que ce sont les individus dotés de traits favorisant leur survie qui se reproduisent le mieux. Ces concepts restent indispensables, non seulement pour la biologie, mais aussi pour comprendre l’adaptation des espèces au fil du temps dans des domaines variés comme la médecine, l’agriculture ou la protection de l’environnement.
Pertinence du sujet
À retenir !
Théorie de Lamarck : La loi de l'usage et du désusage
La théorie de Lamarck avance que les modifications d'une structure, induites par son usage intensif ou son inactivité, peuvent être transmises à la génération suivante. Autrement dit, si un organisme modifie sa morphologie pour mieux s’adapter à son environnement, ces ajustements pourraient se retrouver chez ses descendants.
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Lamarck proposait que les changements environnementaux induisent des besoins nouveaux chez les organismes.
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Ces besoins entraînent à leur tour des adaptations comportementales et morphologiques.
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Les caractéristiques ainsi acquises ou perdues seraient alors transmises, favorisant l’évolution des espèces.
Théorie de Darwin : La sélection naturelle
La théorie de Darwin, fondée sur le concept de sélection naturelle, stipule que, dans une population, les individus présentent des variations naturelles. Ceux qui possèdent des traits avantageux pour la survie et la reproduction dans un environnement particulier ont plus de chances de transmettre ces atouts à leur progéniture, faisant ainsi évoluer progressivement l’espèce.
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Les populations présentent naturellement une diversité de traits.
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Certaines variations confèrent un avantage en termes de survie et de reproduction.
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Les individus porteurs de ces traits sont mieux armés pour survivre et se reproduire.
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Au fil du temps, les caractéristiques les plus adaptées se répandent dans la population.
Différences et similitudes entre le Lamarckisme et le Darwinisme
Bien que ces deux théories cherchent à expliquer l’évolution, elles divergent quant aux mécanismes supposés produire ces changements. Alors que Lamarck misait sur la transmission des caractères acquis, Darwin insistait sur l’importance de la sélection naturelle, c’est-à-dire sur le fait que la survie dépend de la capacité à s’adapter aux conditions de l’environnement.
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Le lamarckisme se focalise sur l’héritage des modifications survenues durant la vie de l’individu.
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Le darwinisme met en avant la sélection naturelle qui opère sur les variations existantes.
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Les deux approches reconnaissent que les espèces évoluent, mais chacun propose un mécanisme différent pour expliquer ces transformations.
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De nos jours, la théorie darwinienne est largement validée, alors que l’approche lamarckienne est restée en marge de la biologie moderne.
Applications pratiques
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En agriculture, la sélection artificielle se base sur les principes de la sélection naturelle pour développer des cultures aux caractéristiques optimisées, par exemple une meilleure résistance aux parasites ou une augmentation des rendements.
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En médecine, la compréhension de l’évolution et de la sélection naturelle est essentielle pour concevoir de nouveaux antibiotiques et traitements face à l'émergence de bactéries résistantes.
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Dans le domaine de la conservation, ces principes aident à anticiper la capacité des espèces à s’adapter aux changements climatiques et à d'autres pressions environnementales, guidant ainsi l’élaboration de stratégies de préservation plus efficaces.
Termes clés
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Lamarckisme : Théorie selon laquelle les caractères acquis durant la vie d’un organisme seraient transmissibles à sa descendance.
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Darwinisme : Théorie mettant en avant la sélection naturelle comme moteur principal de l’évolution des espèces.
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Sélection Naturelle : Processus par lequel les individus avec des traits avantageux ont une meilleure chance de survie et de reproduction.
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Loi de l'Usage et du Désusage : Concept proposé par Lamarck indiquant que les structures sollicitées se développent tandis que celles qui sont peu utilisées s’atrophient.
Questions pour réflexion
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En quoi les théories de Lamarck et de Darwin enrichissent-elles notre compréhension actuelle de l’évolution et de l’adaptation des espèces ?
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Comment peut-on repérer les effets de la sélection naturelle dans l’agriculture contemporaine ?
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Pourquoi est-il crucial de maîtriser le concept d’évolution pour la mise au point de nouveaux traitements médicaux ?
Simulation de la sélection naturelle
Ce défi pratique vous invite à reproduire une situation de sélection naturelle, en observant l’impact de différentes caractéristiques sur la survie dans un environnement donné.
Instructions
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Rassemblez trois sortes de grains de riz de couleurs différentes (par exemple, blanc, brun et noir) et disposez-les sur un support comportant des zones aux teintes assorties.
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Munissez-vous de pinces pour jouer le rôle de prédateurs et « chassez » les grains pendant une durée de 2 minutes.
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À l’issue de cette activité, comptez le nombre de grains « attrapés » pour chaque couleur, puis notez ceux qui subsistent.
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Analysez quels grains semblaient les plus difficiles à capturer et discutez de la manière dont cela illustre le principe de la sélection naturelle.
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Enregistrez vos observations et réfléchissez à ce que ces traits marginalement différents peuvent apporter en termes de survie dans différents milieux.
