Le tréma, diacritique qui est apparu en portugais pour indiquer la prononciation du 'u' dans les voyelles 'e' et 'i' des mots d'origine étrangère, est devenu désuet dans l'écriture du portugais au Brésil, sauf dans les noms propres et leurs dérivés. La préservation de ce signe graphique, bien qu'il soit peu utilisé, est cruciale pour maintenir la prononciation correcte de certains mots, évitant des ambiguïtés et des modifications indésirables dans le système orthographique de la langue. À titre d'exemple, considérons le terme 'aïoli' qui, d'origine française, représente une émulsion d'ail avec de l'huile, largement utilisé dans la cuisine. Si un chef brésilien souhaite maintenir l'authenticité du terme et sa prononciation, l'écriture correcte en portugais du Brésil préservant le tréma est 'aioli'. Dans cette perspective, et en tenant compte de l'importance de la cohérence entre l'oralité et l'écriture en portugais, comment pouvons-nous analyser l'inclusion ou l'exclusion du tréma dans les mots étrangers intégrés au portugais du Brésil, en prenant en compte les règles de la norme littéraire et la nécessité de préserver la phonétique originale, sans commettre d'erreur orthographique ?